أَكْثِرُوا مِنْ ذِكْرِ هَاذِمِ اللَّذَّاتِ
Ne cessez pas de penser au processus qui met fin à tout délice!

Nous aimons tous la vie et souhaitons qu’elle s’éternise! Pourtant chacun d’entre nous est convaincu qu’il devra un jour l’abandonner et partir pour un autre monde soit meilleur, soit, qu’à Dieu ne plaise, affreux!. Le bon sens voudrait que cette conviction se traduise par la transformation de notre vie en une préparation d’un Au-delà prometteur! Et quel meilleur moyen d’opérer cette transformation que de mettre en équation perpétuelle la vie et la mort. Quand on pense, en permanence, au jour où on devra quitter ceux qui nous sont chers, on s’attelle à préparer les conditions de l’outre tombe, plutôt que de se noyer dans l’acquisition illicite des délices ici bas.

وَقُل رَّبِّ زِدْنِي عِلْمًا
Et dis: Seigneur accroît (toujours) mes connaissances (ma science)

Cette partie de verset du chapitre TA HA nous fait penser à la place que devrait occuper la science dans notre vie. Le bon musulman est celui qui cherche chaque jour à se rapprocher de Dieu par l’intermédiaire de l’amélioration de ses connaissances. D’après Aïcha le Prophète a émis le souhait que ne soit pas béni tout jour qui passe sans que son savoir n’y soit amélioré (augmenté).

إِذَا أَتَى عَلَيَّ يَوْمٌ لا أَزْدَادُ فِيهِ عِلْمًا يُقَرِّبُنِي إِلَى اللَّهِ فَلا بُورِكَ لِي فِي طُلُوعِ الشَّمْسِ ذَلِكَ الْيَوْمَ

Aussi le bon musulman ne devrait pas se complaire dans l’oisiveté et le ne rien faire. Pour sa part, la communauté musulmane devrait théoriquement être au faîte de la recherche scientifique. Qu’en est-il sur le terrain?! Mais remuons nous bon sang! A bon entendeur salut!