ِسَافِرُوا تَصِحُّوا وَتَغْنَمُوا
Voyagez vous serez en meilleure santé et vous profiterez!

Ce hadith, relayé par Ibn Abbés et Ibn Omar, nous loue les vertus du voyage. MAIS DE QUEL VOYAGE S’AGIT-IL? Lorsque le musulman quitte sa demeure pour aller passer quelques jours ou semaines ailleurs, il veille que cela se fasse dans les règles et les limites tracées par Dieu. Jamais ce ne sera un voyage où l’interdit fera loi! Bien au contraire, le voyage du musulman ne peut être qu’un voyage pour soutenir la cause de Dieu, partager ses compétences, acquérir un savoir, visiter un proche dont il aurait perdu la trace, gagner sa vie licitement ou encore et enfin se reposer afin de mieux reprendre son activité une fois revenu. Durant son absence il devra veiller à accomplir ses devoirs religieux de la meilleure manière et ne jamais se laisser prendre au piège de l’oubli ou de la nonchalance. Alerte, il ne pourra qu’aller de l’avant sur le chemin de la piété multipliant ses actes de bienfaisance et de vertu! C’est uniquement comme cela que son voyage peut lui être profitable et améliorer son état physique et mental!

ِوَاللَّهُ فِي عَوْنِ الْعَبْدِ مَا كَانَ الْعَبْدُ فِي عَوْنِ أَخِيهِ
Dieu vient en aide à tout individu qui prête assistance à son frère

Cette expression fait partie d’un long hadith de sidna Mohammed rapporté par l’imam Muslim. Elle montre la place que devrait occuper l’action sociale dans l’esprit de tout musulman. Aider son prochain à surmonter ses difficultés est une priorité dont les conséquences sont plus que profitables! Il existe de nombreuses manières d’aider autrui. Soulager une personne qui souffre par une parole gentille en est une! Différer le remboursement d’une dette ou carrément l’effacer en est une autre! On peut aussi couvrir l’erreur de son prochain ou ne pas trop trahir ses défauts et être compté parmi les bienfaisants! Pour tout cela, Dieu sait être Reconnaissant. Et au jour dernier tout acteur du bien se verra récompenser aussi généreusement qu’il ne s’y attendait point. Puisse Dieu cultiver en nous le partage de l’amour.