Ceux qui par contre ont la foi et pratiquent les bonnes œuvres, ceux-là sont les gens du Paradis où ils demeureront éternellement.
Par opposition aux gens du Feu décrits dans le verset d’hier, il y a aussi les lauréats du Paradis. Dans le cadre de la mise en œuvre de la fameuse règle de la motivation et de la dissuasion « Attarghib wa Attarhib », le texte coranique donne le change et livre aussitôt le magnifique portrait de la situation opposée à celle décrite précédemment comme pour dire que, si l’infortune des uns fait qu’ils vont en enfer pour les péchés qu’ils ont pu commettre, d’autres glanent le Paradis pour la vivacité d’esprit et l’intelligence dont ils ont pu faire preuve. Il s’agit là de la mise en exergue des deux grands critères qui conditionnent la réussite dans l’au-delà. La foi en Allah et la pratique des bonnes œuvres. Ces deux critères sont indissociables à tel point que l’on peut affirmer sans gros risque de se tromper que personne ne peut prétendre à la récompense finale et à une entrée définitive au Paradis que s’il les valide tous les deux!