Vivons avec le Coran! (Et le meurtrier fut démasqué)

Après avoir décrit les détails du sacrifice de la génisse, Allah dévoile la raison de la mise en scène. Dieu dit (71, 72) :

وَإِذْ قَتَلْتُمْ نَفْساً فَادَّارَأْتُمْ فِيهَا وَاللهُ مُخْرِجٌ مَّا كُنتُمْ تَكْتُمُونَ (71) فَقُلْنَا اضْرِبُوهُ بِبَعْضِهَا كَذَلِكَ يُحْيِي اللهُ الْمَوْتَى وَيُرِيكُمْ آيَاتِهِ لَعَلَّكُمْ تَعْقِلُونَ (72)

71. Et lorsque vous tuèrent une personne et que chacun de vous cherchait à se disculper ! Or, Allah allait démasquer ce que vous dissimuliez. 72. Nous dîmes, frappez-le donc avec une de ses parties. Ainsi, Allah ressuscite-t-Il les morts et vous montre Ses preuves afin que vous soyez raisonnables.

Ce passage relate le cas d’un monsieur dont le seul héritier était son neveu. Ce dernier, pressé de prendre contrôle de la fortune de son oncle, le tua et déposa le cadavre devant la porte d’un voisin afin de le faire accuser à sa place. Quand la rixe faillit dégénérer, quelqu’un proposa d’aller demander conseil à Moïse r puis quand le problème lui fut exposé, il les informa qu’ils allaient devoir sacrifier la génisse qui provoqua les tergiversations auparavant citées. Ils l’égorgèrent donc comme convenu et Moïse leur demanda d’en prendre un morceau et de frapper le mort avec. Comme par enchantement celui-ci ressuscita et désigna du doigt le meurtrier puis retomba aussitôt inanimé ! Ce meurtre qui relève d’un fait divers est relaté dans le but de donner un sens à l’ordre d’immoler la génisse mais aussi pour conforter Moïse dans sa position de faiseur de miracles et, donc, méritant le respect qui revient à tout prophète. On peut dire, aussi, qu’il est rapporté afin de donner la leçon aux enfants d’Israël sur l’extraordinaire pouvoir qu’est celui du Tout-puissant. Malheureusement, la leçon n’eut pas l’impact tant escompté puisque, très rapidement, ils retombèrent dans leurs vilains travers. C’est de cela qu’il sera question dans le verset n°73 que nous retrouverons la prochaine fois ! Qu’Allah soit loué et fasse-t-Il que nous soyons tous bien agréés. Amen !

Vivons avec le Coran! (Et ils l’égorgèrent)

Toujours, sur un même ton insolent et ironique, ils demandèrent à Moïse de décrire avec précision la génisse qu’ils devaient immoler afin qu’il n’y ait pas de risque pour eux de se tromper. Ils eurent même le culot de feindre de s’excuser de leur insistance plutôt désagréable lorsqu’ils déclarèrent que les génisses se ressemblent trop et que s’il leur apportait le détail qu’ils demandaient ils ne manqueraient pas, avec l’aide de Dieu, de s’exécuter ! Eux-mêmes se rendirent peut-être compte qu’ils avaient exagéré dans leur démarche et voulurent quelque part se rattraper, faisant montre d’un semblant de respect vis-à-vis de Dieu ! Prenant son courage à deux bras, Moïse accéda une dernière fois à leur demande et répondit (70) :

قَالَ إِنَّهُ يَقُولُ إِنَّهَا بَقَرَةٌ لاَّ ذَلُولٌ تُثِيرُ الأَرْضَ وَلاَ تَسْقِي الْحَرْثَ مُسَلَّمَةٌ لاَّ شِيَةَ فِيهَا

70. Il (Moïse) dit :« Il vous fait savoir qu’il s’agit d’une génisse qui n’a pas encore atteint l’âge de labourer la terre ni d’arroser le champ, indemne de toute infirmité et dont le pelage est uni ! ».

L’animal devait sitôt répondre à tous les critères et être en plus indemne de toute infirmité avec un pelage exclusivement couleur jaune vif. C’est dire que pour la trouver la tâche allait désormais s’avérer ardue. Devant ces précisions ne laissant de place à plus aucune excuse, ils se décidèrent enfin de s’exécuter (70) :

قَالُواْ الآنَ جِئْتَ بِالْحَقِّ فَذَبَحُوهَا وَمَا كَادُواْ يَفْعَلُونَ (70)

Ils (le peuple de Moïse) dirent :« maintenant, tu nous as apporté la vérité ! ». Ils l’immolèrent alors, mais il s’en fallut de peu qu’ils ne l’eussent fait.

Non sans ultime réticence, ils immolèrent la fameuse génisse et ouvrirent la voie à la résolution de l’énigme qui avait motivé cette discussion et que nous tâcherons de découvrir dans notre prochaine vidéo si Allah Tout-puissant nous permet de poursuivre cette série de vie proches du Coran. Qu’Allah soit loué. Amen.

S'élever avec le Coran