Il est un exercice intéressant que nous n’avons pas encore évoqué dans le cadre de l’exécution de notre relation amoureuse avec le Coran. Très peu de fidèles s’y adonnent, en fait, au cours de leur vie, tant il est difficile à réaliser, comme cela le devrait. Il a donc tendance à être quelque peu oublié et devenir chasse gardée d’une élite bien définie. Pourtant ce serait bien que l’on puisse y accéder, ne serait-ce que partiellement, afin de glaner l’honneur qui sied à toute personne s’y prêtant et Dieu sait que cet honneur est grand. Il s’agit de l’écriture du Coran dans les règles qui ont été établies du vivant de l’Envoyé de Dieu et qui ont été reprises, par la suite, par le troisième Calife bien guidé, Othman Ibn Affane. Lorsqu’il accéda au pouvoir, en l’an 24 de l’Hégire, il mit sur pied une équipe d’experts, dirigée par Zayd ibn Thabit, et lui confia la mission de mettre, noir sur blanc, les tous premiers exemplaires du saint Coran, qu’il expédia, par la suite, aux différentes wilayas de l’état musulman, tout en gardant une copie pour Médine et une pour lui-même. C’est sur la base de ces exemplaires que les éditions du Coran sont faites jusqu’à nos jours et lui confèrent son authenticité. Ecrire les versets du saint Coran dans le respect des premières règles d’écriture et non celles élémentaires de la dictée, devrait prendre ses droits dans notre quotidien ! Le fidèle pourrait réserver un moment, plus ou moins long quotidien ou hebdomadaire et écrire 2, 3 ou 4 versets selon ses possibilités sans trop s’obliger afin de renouer avec cette merveilleuse tradition et avoir l’insigne honneur de mettre la parole divine entre ses doigts tout comme il la met entre ses lèvres quand il le récite et dans ses yeux quand il le lit. Ainsi, en agissant de la sorte, sa mémorisation et sa méditation du saint Coran ne peuvent qu’en être améliorées avec ce que cela sous-tend comme bons points divins dont nous avons déjà eu l’occasion de discuter !
Aide-nous Seigneur à aimer le Coran ! Amen !