D’après la précédente conclusion, nous déduisons que tout juif qui n’a pas foi en Jésus sera récusé et que tout nazaréen qui ne croit pas en Mohammed le sera aussi. Bien sur, chaque cas sera traité à part par le Seigneur dont l’Equité reste assurée. Mais disons que juifs, chrétiens et sabéens, s’ils persistent dans leur 1ère croyance après la venue de l’Islam sous sa forme rapportée par Mohammed, ne peuvent qu’être recalés, d’autant qu’ils ont été, dument, mis au courant de son messages. Noter que Dieu n’a cité ni le parsisme persan qui vénère le feu, ni le paganisme, ni l’athéisme ! Ceci est du au fait que ces confessions n’ont pas lieu d’être discutées, car la foi qu’elles prônent ne peut être agréée. Les juifs de l’époque de Moïse ainsi que ceux qui le crurent, jusqu’à l’envoi de Jésus, étaient donc les mieux placés pour étrenner la rétribution divine et glaner le Paradis. Il leur suffisait de se conformer à la Torah pour cueillir la récompense finale. Puis lorsque Jésus arriva la donne changea ! Sur ordre divin, il modifia quelques lois et les israélites allaient devoir respecter ces évolutions si jamais leur désir de se maintenir dans le cadre de la vraie foi était réel. A partir de là, ceux qui crurent en Jésus prirent le relais des fidèles de Moïse pour être les nouveaux candidats à l’Agrément d’Allah. Il fallait maintenant croire en Jésus et suivre ses opinions. Par contre, ceux qui le repoussèrent et nièrent sa prophétie ne pouvaient plus espérer la récompense finale quand bien même ils se seraient conformés aux désormais anciennes directives de la Torah. Cette situation resta, à son tour, valable jusqu’au jour où Mohammed fut envoyé à toute l’humanité, et non à un peuple donné, avec à la clé un message abrogeant ceux qui ont pu le précéder. Ainsi toute religion est devenue caduque et chacun doit adopter la foi prêchée par Mohammed et rien d’autre. Qu’Allah soit loué et fasse que nous soyons agréés.
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Vivons avec le Coran! (Une magnifique ouverture)
Le verset 61 est une ouverture inouïe du Seigneur à l’endroit des pécheurs :
إِنَّ الَّذِينَ ءَامَنُواْ وَالَّذِينَ هَادُواْ وَالنَّصَارَى وَالصَّابِينَ مَنْ ءَامَنَ بِاللَهِ وَالْيَوْمِ الآخِرِ وَعَمِلَ صَالِحاً فَلَهُمْ أَجْرُهُمْ عِندَ ربهم ولا خوف عليهم ولا هم يحزنون
61. Certes, ceux qui ont cru, ceux qui se sont judaïsés, les Nazaréens et les Sabéens ; quiconque, d’entre eux, aura cru en Allah, au Jour dernier et accompli de bonnes œuvres sera rétribué par son Seigneur, n’éprouvera aucune crainte et ne sera point affligé.
Il suffit de croire en l’Occulte et veiller à la pratique des bonnes œuvres pour être agréés par le Seigneur. La nature de la confession sous laquelle se présente la personne au jour dernier importe peu du moment qu’elle respecte les principes du monothéisme, prôné par Dieu, et pousse ses adeptes à accomplir les actes bons et charitables. La réussite auprès d’Allah est liée à la croyance et non à l’origine ethnique de la personne. Hébreux, arabe blanc ou noir, riche ou pauvre, âgé ou jeune, là n’est pas le problème. La seule condition est que l’individu ait été de foi monothéiste et que sa vie ait été vouée aux bonnes œuvres. D’aucun rétorquera qu’il est dit, par ailleurs, dans le Coran que la religion pour Allah n’est autre que l’Islam et que quiconque aspire à une autre religion ne pourra récolter les fruits de sa croyance (19 et 84 Amram). La réponse est, sans doute, oui mais il faut se dire que la religion de Moïse et Jésus ainsi que tous les envoyés de Dieu n’est autre que l’Islam, étant donné qu’elles émanent toutes de Lui. Il ne s’agit que de variantes qui se sont successivement cédées la place en fonction des peuples qui étaient censés les appliquer et dans l’attente de la version finale que sidna Mohammed r fut chargé de transmettre aux hommes. Autrement dit, il existe un effet temps qui fait que la variante de Moïse fut valable jusqu’à ce qu’elle soit abrogée par celle de Jésus et que celle de Jésus l’est restée jusqu’à ce que la mise à jour de Mohammed soit là.