Archives de catégorie : Pensée de la semaine

La générosité divine

S’adressant aux enfants d’Israël Dieu dit dans le verset n°56 :

وَظَلَّلْنَا عَلَيْكُمُ الْغَمَامَ وَأَنزَلْنَا عَلَيْكُمُ الْمَنَّ وَالسَّلْوَى كُلُواْ مِن طَيِّبَاتِ مَا رَزَقْنَاكُمْ

56. Et Nous vous couvrîmes de l’ombre d’un nuage, et fîmes descendre sur vous la manne et les cailles ; Mangez des délices que Nous vous avons attribués !

La manne tombait du ciel de bon matin et des cailles venaient, en fin de journée s’offrir, à eux, en plein désert. Il ne leur restait plus qu’à se servir et manger à leur faim tout en remerciant le Seigneur pour tout ce qu’II leur a octroyé. Mais le problème est qu’ils ne cessèrent pas de se lamenter et d’en redemander toujours un peu plus se faisant, perfidement, du tort et se mettant en porte à faux avec Allah qui ne pâtit point de l’indocilité des hommes. Dieu dit à la fin du verset :

وَمَا ظَلَمُونَا وَلَكِن كَانُواْ أَنفُسَهُمْ يَظْلِمُونَ (56)

Ce n’est pas à Nous qu’ils firent du tort, mais ils se firent tort à eux-mêmes.

Que Dieu continue à faire preuve de Sa Générosité à l’égard de l’Homme malgré les écarts inacceptables qu’il ne cesse de commettre peut paraitre quelque peu démesuré car laissant un être, qui ne le mérite peut-être pas, profiter de manière abusive de Sa Bonté. Pourtant, cela ne veut, assurément, pas dire que Dieu soit Perdant ou que l’attributaire soit gagnant loin de là ! Il faut se dire qu’il ne coute rien au Seigneur de donner car lorsqu’Il donne quelque chose celle-ci continue à Lui appartenir et celui qui la reçoit n’en est que le légataire temporaire puisque viendra le jour où il devra la Lui rendre ou la céder à autrui en attendant. En fait, le légataire, lui-même, appartient à Dieu et par son indocilité, son ingratitude et son toupet, il se fait, lui-même, du tort et ne peut prétendre avoir lésé Allah. La leçon devrait être claire ne demandant pas plus de détails. Qu’Allah soit loué et fasse-t-Il que nous soyons tous bien agréés. Amen !

Des faveurs à n’en plus finir!

Malgré l’arrogance dont ils firent preuve lorsqu’ils demandèrent à voir le Seigneur des mondes en direct, Moïse ne manqua pas de prier Allah de les absoudre ! Les 70 délégués furent, alors, ressuscités et revinrent vers leur peuple afin de profiter encore et encore des bienfaits dont Allah allait bientôt les combler ! Parmi ceux-ci l’ombrage, en plein désert, mais aussi la manne et la caille comme victuailles afin de satisfaire leurs besoins en nourriture et les rendre heureux. Dieu dit (56) :

وَظَلَّلْنَا عَلَيْكُمُ الْغَمَامَ وَأَنزَلْنَا عَلَيْكُمُ الْمَنَّ وَالسَّلْوَى

56. Et Nous vous couvrîmes de l’ombre d’un nuage, et fîmes descendre sur vous la manne et les cailles ;

Nous sommes ici dans le contexte d’un appel céleste révélé à hauteur du verset 46 et lancé aux juifs contemporains du prophète sidna Mohammed r. Cet appel leur demande de se rappeler toutes les faveurs faites à leurs aïeux dans le but de les pousser à les considérer dans la manière de répondre aux appels répétés du Prophète à se joindre aux rangs de la foi. L’histoire du nuage survint lorsqu’ils se plaignirent de la chaleur. Allah guida vers eux des nuages, hors saison, pour apaiser leur peine. De même, lorsqu’ils demandèrent du pain et de la viande, ne voulant plus se nourrir de lait de leurs bêtes et des plantes qu’ils trouvaient sur leur chemin, Allah leur procura de façon tout à fait providentielle, de la viande de caille suffisante pour les nourrir et une exsudation végétale telle des graines de coriandre, mais sucrées, avec un arrière gout acide, qu’ils appelèrent la manne et l’utilisèrent pour agrémenter leur repas et les rendre plus plaisants. Ils n’avaient plus qu’à se restaurer puis rendre grâce au Seigneur pour tout ce dont Il a pu les comblés. Dieu dit à la suite du verset :

كُلُواْ مِن طَيِّبَاتِ مَا رَزَقْنَاكُمْ

Mangez des délices que Nous vous avons attribués !

Nous y reviendrons. Qu’Allah soit loué et fasse que nous soyons tous agréés !