Au moment de partir d’Egypte, le peuple d’Israël emprunta un curieux chemin afin de regagner la terre promise. Partant de Memphis la logique aurait voulu qu’il se dirige vers le nord est, mais vu la grande fréquentation de cette voie et le risque d’être bloqué ou ralenti, il fit un choix plutôt compliqué. Il alla vers le sud et très vite se retrouva face à la mer rouge sans aucun moyen pouvant lui assurer la traversée. Pris entre les flots en face et l’armée du Pharaon derrière, Moïse u invoqua Allah et c’est là que se produisit le grand miracle par lequel son peuple fut sauvé. Allah lui révéla de pointer son bâton vers l’eau qui se fendit aussitôt en deux, laissant un passage, à guet, dans lequel il put s’engouffrer avec tous ceux qui l’accompagnaient. Pharaon et son armée voulurent profiter de l’aubaine or quel ne fut leur surprise lorsque les flots se refermèrent sur eux et les noyèrent jusqu’au tout dernier. Dieu dit :
وَإِذْ فَرَقْنَا بِكُمُ الْبَحْرَ فَأَنجَيْنَاكُمْ وَأَغْرَقْنَا ءَالَ فِرْعَوْنَ وأنتم تنظرون
49. Et lorsque Nous avons fendu la mer pour vous délivrer donc, tout en noyant sous vos yeux, la junte de Pharaon.
Cet arrêt avait deux objectifs. D’une part sauver les enfants d’Israël de Pharaon par ce miracle inédit et d’autre part, faire disparaitre le tyran de la manière la plus spectaculaire qui soit. Cela se réalisa au vu et au su de Moïse et de son peuple et ne put que raffermir, chez eux, le devoir de gratitude envers Dieu et inciter tous les descendants d’Israël, jusqu’à la fin des temps, à rester fidèles aux leçons et enseignements de leur Seigneur. Mais la théorie est une chose et la pratique en est une autre. Avec leur gout du déni et leur insolence ahurissante, les enfants d’Israël le montrèrent, juste après, qu’ils aient été sauvés par Allah bien qu’ils aient vu eux-mêmes la façon singulière avec laquelle Il procéda pour les sauver. Gage pour nous de voir bientôt quel fut leur réaction. Qu’Allah soit loué !