Après le malencontreux épisode du veau et le pardon qui fut octroyé aux enfants d’Israël, de nouvelles faveurs leur furent accordées, Dieu dit dans le verset n°52 :
وَإِذْ ءَاتَيْنَا مُوسَى الْكِتَابَ وَالْفُرْقَانَ لَعَلَّكُمْ تَهْتَدُونَ (52)
52. Et lorsque Nous accordâmes à Moïse le Livre et le Miracle (la Preuve), pourvu que vous vous inscriviez dans la voie de la droiture
Moïse reçut le Livre que l’on nomme le Pentateuque ou la Torah dans lequel furent consignées les lois devant gérer le quotidien des israélites. Cette faveur, à elle seule, aurait du motiver la gratitude à laquelle ils étaient invités et faire qu’ils ne s’écartent jamais de la voie de la droiture. Dieu leur facilita la tâche plus encore lorsqu’Il offrit à Son envoyé des preuves ne laissant aucune place au doute. Moïse fut aidé dans sa mission par une série de prodiges qui lui permirent de prouver qu’il était vraiment l’envoyé de Dieu. Et c’est, ce à quoi fait allusion le mot Furqan. Tous les moyens ont été mis en œuvre pour que le peuple de Moïse ne doute jamais plus de sa foi et pourtant, il n’en fut rien ! Ils doutèrent et malgré cela le Seigneur leur pardonna pourvu qu’ils daignent se racheter. Mais le peuple de Moïse eut vite fait d’oublier les miracles dont Dieu l’a doté et, avec une étonnante arrogance, ils le renièrent n’hésitant pas à adorer un veau fabriqué de toutes pièces à partir de bijoux qu’ils avaient. Drôle de gratitude que voilà ! Et pourtant en Magnanime, Allah leur alloua de nouvelles faveurs dont cette issue de secours qui ressort dans le verset 53 et qui leur permit de réactiver Son Pardon :
وَإِذْ قَالَ مُوسَى لِقَوْمِهِ يَا قَوْمِ إِنَّكُمْ ظَلَمْتُمْ أَنفُسَكُمْ بِاتِّخَاذِكُمُ الْعِجْلَ فَتُوبُواْ إِلَى بَارِئِكُمْ
53. Et lorsque Moïse eut dit à son peuple : ô mon peuple, vous vous êtes faits du tort par l’adoption du Veau (comme idole). Repentez-vous donc devant votre Initiateur
Un verset plein de sens et de leçon que nous nous ferons le plaisir de découvrir.