Vivons avec le Coran! (Un troc qui fait peur)

Le verset n°40 est, extrêmement, riche en enseignements. Le dernier est la mise en garde contre le fait de vendre son au-delà au prix de la vie ici bas. Dieu dit :

وَلاَ تَشْتَرُواْ

Ne troquez pas, aussi, l’insignifiance au prix de Mes messages, et (surtout) ayez l’obligeance de Me craindre (de prendre garde à Moi) !

Cet appel était lancé aux juifs. Mais il est une règle dans le Coran qui stipule que tout verset ne peut être figé, s’appliquant uniquement à ceux qu’il interpelle. Il faut toujours voir s’il n’y existe pas de leçons pratiques à en tirer et veiller à ce que leur mise en œuvre au quotidien par les fidèles soit régulièrement activée. C’est pourquoi nous disons que cette leçon vise aussi les musulmans qui vont devoir s’armer de foi et de piété et n’être jamais tentés par le monopole du savoir, prêtant le flanc à des conduites mercantiles déshonorantes qui ne siéent pas à leur rang. Le musulman doit s’atteler à vouer toutes ses actions à Allah et ne jamais les troquer, quand bien même le prix qui lui en serait proposé serait conséquent, car sa motivation n’est autre que sa foi et sa piété qui découlent de sa crainte de Dieu à laquelle étaient, à juste titre appelés les juifs de Médine et qu’ils ne purent réellement honorer. Que le Seigneur soit loué et fasse-t-Il que nous soyons tous bien agréés. Amen !

Vivons avec le Coran! (L’essence du Coran)

Tel que nous l’avons indiqué la dernière fois, le Coran incite au respect des valeurs morales défendues par les anciens. Il a le mérite aussi de reprendre les exhortations, les leçons et les histoires comprises dans les écritures saintes révélées, avant lui, et de les parfaire. Le verset n°40 l’atteste très bien lorsqu’il recommande aux juifs d’y croire et de faire preuve de piété sous couvert de la crainte d’Allah.

وآمنوا بما أنزلت

Rappelons que quiconque craint vraiment Allah arbore, systématiquement, l’habit de la piété et ne s’en sépare pour ainsi dire plus jamais, sauf accident, qu’il se presse de réparer, tout comme Adam l’a fait, par le repentir. Ce verset constitue donc une suite logique de celui qui le précède car il clarifie la nature de l’engagement qui est cité dans ce dernier. Par ailleurs, lorsqu’il déconseille aux juifs d’être les premiers à rejeter le Coran, cela s’entend au figuré car il est évident qu’ils n’étaient pas les premiers à avoir mécru. Il voulait leur dire que le bon sens aurait voulu qu’ils soient les plus disposés à n’émettre aucun doute sur son contenu en raison des infos dont ils disposent dans leurs écritures et la similitude de ses fondements avec ceux de ces dernières. Enfin il leur est adjuré de mettre à profit leur savoir qui devait logiquement les conduire à la foi plutôt qu’à un mercantilisme compromettant.