ceux qui suivront Mes directives n’auront à éprouver ni crainte ni chagrin.

L’effort à fournir pour prétendre à un retour au bonheur éternel initial se résume dans le fait de veiller durant toute son existence au respect des consignes divines que les messagers de Dieu ont véhiculées tout au long des siècles et millénaires et dont la dernière et d’ailleurs la plus complète des versions fut transmise par sidna Mohammed à travers le saint Coran. Ceux donc qui auront fait l’effort d’honorer le contenu des écritures saintes tout au long de leur vie sur terre ou, au moins, auront achevé leur existence sur le ton de la foi et de la piété, ne devront pas se faire de souci quant à leur devenir après la mort et ils ne seront pour rien au monde inquiétés. Il est sous entendu par là qu’ils réintégreront le Paradis et retrouveront les délices et les manques à gagner occasionnés par la descente sur terre de leur premier géniteur.

Gloire à Toi! Nous n’avons de savoir que ce que Tu as bien voulu nous apprendre, Tu es, Toi Seul, l’Omniscient, le Sage.

La science et le savoir sont les qualités qui définissent véritablement le mérite et la supériorité d’un individu par rapport à un autre. Les anges ont bien compris la leçon.  Devant leur inaptitude criarde à relever le défi du savoir qui leur était lancé, ils n’eurent d’autre solution que de reconnaître publiquement leur indigence par rapport à Allah et de s’inscrire de plus belle dans le chant de Sa gloire et de Sa louange auquel finalement se borne leur mission. Le savoir et la science sont des denrées précieuses et il n’est pas étonnant que le savant soit de loin préféré par Dieu à l’ignorant tel que cela est clairement souligné dans de nombreux hadiths du Prophète. parmi ceux ci, celui qui nous apprend que Dieu, Ses anges ainsi que l’ensemble des créatures qui peuplent les cieux et la terre, y compris les poissons et les grands mammifères dans les océans, prient pour tous ceux qui enseignent le bien aux gens. Un autre hadith nous informe que le savant précède de cent grades celui qui passe son temps à prier et qu’entre chaque grade les séparant, il existe une distance si grande qu’un cheval rapide et bien entraîné ne pourrait traverser qu’en cinq siècles de course. C’est dire le mérite de tout chercheur qui essaie de toujours aller de l’avant pour mettre au point ou découvrir de nouvelles choses et de leur donner un nom afin d’en faciliter l’assimilation à autrui car, tout compte fait, c’est dans, donner son nom à la chose, que réside le savoir et c’est de cette aptitude qu’il est question dans le verset et c’est elle qui a permis à Adam de doubler les anges et de mériter d’être le vicaire de Dieu sur terre malgré leur prédisposition première à honorer la fonction.