Caractéristiques de pieux

Caractéristiques de pieux

ceux qui croient en l’occulte, accomplissent la prière et dépensent bonnement de ce que Nous leur avons attribué

Ce sont là les trois grandes caractéristiques qui permettent de reconnaître un pieux plein de vertu. Trois vertus, trois cultures!

Culture transcendante. Tout d’abord, la foi en l’occulte c’est-à-dire en toutes choses qu’il ne peut ni sentir ni percevoir mais dont le Prophète a révélé l’existence ou a donné l’information comme quoi elles vont se produire dans le futur. Néanmoins, il ne s’agit pas d’une croyance aveugle mais d’une foi qui se renouvelle en permanence au gré des signes que Dieu envoie aux hommes et qu’ils arrivent à discerner grâce à leur prédisposition à pleinement en profiter. Ainsi, en est-il de leur foi en Allah et en tous Ses attributs tels que décrits par le Prophète mais également de leur croyance aux anges qu’ils ne voient pas et qui pourtant existent. Il en est de même de la foi en l’existence des djinns, du jour dernier, de l’Enfer et du Paradis ainsi que de toute chose dont Allah l’Omniscient aurait dévoilé l’activité.

Culture de correction de soi. Après la foi en l’occulte, le second critère caractérisant le pieux est son accomplissement assidu de la prière telle qu’elle a été prescrite par Allah et telle que l’a rapportée le prophète Mohammed. La prière dont il est question ici n’est pas n’importe quelle invocation que serait amené à faire le fidèle mais bel et bien les cinq fameuses prières que tout musulman est invité à accomplir quotidiennement et qui comportent, en plus de la récitation de l’initiatrice « Al Fatiha », des gestes précis tels la génuflexion ou la prosternation ou encore la position assise qui doivent survenir dans un ordre préétabli et à des moments bien définis avant que ne survienne l’attestation de foi et le salut final annonçant clairement la fin de la prière.

Culture du partage. Le troisième critère enfin est le don de bonne grâce. La seule foi qu’il cache en lui ne saurait suffire à l’individu comme preuve de sa piété! Il lui est aussi demandé de la mettre en œuvre dans les faits. Il ne suffit justement pas de prétendre que l’on a la foi, il faut lui donner un visage et donc une traduction spirituelle et matérielle. Et si la prière telle que décrite précédemment en est une traduction spirituelle, elle n’en demeure pas moins individuelle rendant un droit appartenant à Dieu. Or la foi doit non seulement se traduire spirituellement mais aussi matériellement. Et justement le pieux ne tard pas à dépenser dans le bien et dans la voie de Dieu ce dont Allah l’a doté. Malgré son attachement à la vie matérielle et à tout ce qu’elle revêt comme délices, il n’hésite pas à partager. Sachant que Dieu recommande le don de bonne grâce, il y accède avec amour et sans la moindre ambiguïté car justement son amour pour Allah dépasse celui qu’ils a pour les délices de ce bas monde.