Réaction à un deuil

وَلَا نَقُولُ إِلَّا مَا يَرْضَى رَبُّنَا
Nous ne prononçons que ce qu’agrée notre Seigneur

Cette expression fut dite lorsque le Prophète perdit son fils Ibrahim alors âgé de 17 ou 18 mois. Étonné de le voir pleurer, Abderrahman ibn Awf lui en fit la remarque, pensant qu’il n’arrivait pas à contenir son deuil. Mais sidna Mohammed lui expliqua que les larmes sont une manifestation de compassion et de miséricorde et que l’essentiel dans pareille situation est de pouvoir contenir sa douleur en ne prononçant que des paroles qui dénotent de la foi. C’est de là que vient la célèbre et non moins spontanément expression : « c’est à Dieu que nous sommes et c’est à Lui que nous retournons »

إِنَّا لِلّهِ وَإِنَّـا إِلَيْهِ رَاجِعونَ

Don de bonne grâce

Don de bonne grâce

Quelque dépense que vous fassiez, quelque vœu que vous formuliez, Allah en a toujours connaissance. Quant aux injustes, point de soutiens pour eux!

La dépense renvoie ici au don de bonne grâce et à toute œuvre charitable. Le vœu quant à lui signifie toute promesse que se ferait le fidèle d’agir pour le bien. Il peut être absolu ou conditionné comme qui dirait par exemple, si jamais j’obtiens tel chose, je promets de jeûner tant de jours, de prier durant toute une nuit ou de faire telle ou telle œuvre de bienfaisance. Il va de soi que pareil vœu se transforme en engagement dès lors que la condition à laquelle il est assujetti se trouve satisfaite. Il doit par conséquent absolument être honoré. Il faut toutefois nuancer cette notion en expliquant qu’un vœu ne doit être honoré que s’il concerne un acte pieux d’obéissance à Dieu. Si, par contre, l’individu fait vœu de commettre un péché, mieux vaut pour lui de le considérer comme nul et non avenu. Sidna Mohammed nous explique dans un hadith que quiconque fait le vœu d’obéir à Allah doit s’exécuter alors que celui qui fait le vœu de ne pas Lui obéir ou de perpétrer un délit doit nécessairement se rétracter.