Une parole agréable ou une simple excuse valent mieux qu’une aumône suivie de propos désobligeants.
La charité individuelle est sujette au sentiment de prépotence que ressent naturellement celui qui l’effectue à l’égard de celui qui en bénéficie. Quand un mendiant insiste dans sa mendicité, il vaut mieux être patient avec lui et lui répondre aimablement, plutôt que de l’engueuler ou de lui faire savoir qu’il énerve par sa demande! Autrement dit, esquiver gentiment un service qui nous soit demandé vaut mieux que de rendre ce service tout en grognant car on n’a pas trop envie de le rendre. Allah, soit-Il exalté, n’a que faire de cette aumône hautaine et de cette charité orgueilleuse qui, à la limite, deviennent nulles est non avenues!